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AVÉ, AVE MARIA, AVÉ MARIA, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1285 avoi, salut adressé à la Vierge (J. Bretex, Les tournois de Chauvency, V, 3815 ds Gay : Avoi! Sainte Marie, avoi! Dist li hiraus, mervoilles voi); 1310-14, subst. masc. Avé « prière adressée à la Vierge » (Watriquet de Couvin, Dits, éd. A. Scheller, 64, 276 ds T.-L. : Li avez touz nous a sauvez Et de pechiè l'ame lavee); 1360 Ave Maria (Invent. de Louis d'Anjou, no381 ds Gdf. Compl. : Un godet d'Alemaigne couvert ... et entour le bord du couvescle a escripte l'Ave Maria). 2. 1690 (Fur. Les Avé d'un chapelet sont les menus grains sur chacun desquels on dit un Avé). Mot lat., formule de salutation (cf. gr. χ α ι ̃ ρ ε, χ α ι ́ ρ ο ι ς), have (Cicéron, Epist., 8, 16, 4 ds TLL s.v. 1300, 61); ave (Catulle, 101, 10, ibid., 1301, 60); lat. chrét. (Vulg., Luc, I, 28), Ave, gratia plena etc., salutation mise dans la bouche de l'ange Gabriel annonçant à la Vierge Marie qu'elle donnerait le jour à un fils, nommé Jésus; complétée par l'insertion du nom Maria etc., la salutation angélique, dans sa 1repartie au moins, a été introduite dans la liturg. lat., par Saint-Grégoire le Grand au vies. ou vers cette époque, par quelque personnage moins célèbre; elle ne devint une prière courante de la dévotion à la Vierge que fort avant dans le Moyen Âge (xiie-xiiies.), et ne date guère, dans sa forme actuelle, avec sa seconde partie, que du xvies. (Archéol. chrét. s.v. Marie (je vous salue), t. 10, pp. 2050-56; v. aussi Théol. cath. s.v. Angélique (Salutation), t. 1, pp. 1273-77).